Page:La Femme grenadier.djvu/111

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duire les effets de nos volontaires. Tous les jours, Dorothée et moi étions sur la route, pour attendre son retour. Quand nous étions bien fatiguées, nous envoyions Lavalé sur les hauteurs, à la découverte.

Un jour nous le vîmes accourir en grande hâte, il tenait à sa main un paquet qu’il nous montrait de loin. Nous allâmes à sa rencontre. Il avait atteint le charretier au bas de la montagne, lui avait pris ses lettres, et nous les apportait.

Je ne fis attention ni à la suscription, ni à l’écriture ; je rompis le cachet, et m’emparai d’une qui m’était adressée. Voici ce que mon frère me mandait.