la première qui ait projeté et exécuté ce que j’entreprends.
— Et si le sort vous a ravi votre frère, et qu’il vienne encore vous frapper dans la personne de M. de Lavalé ?
— Je saurai les suivre, et vous me tenir parole.
Je compte sur vous, Lavalé ; ayez le courage de me refuser ou d’accepter sur-le-champ. Il me prit la main, la posa sur son cœur ; il me dit : il est à vous jusqu’à son dernier battement ; disposez de moi, je ne m’appartiens plus : mon existence entière vous est dévouée.
Allons, M. Durand, dis-je à mon tour, les réflexions sont inutiles ; je compte autant sur vos services que sur votre discrétion. Nous allons nous quitter jusqu’à demain au soir. Peu de jours suffisent pour l’exécution de notre projet. Je ne puis vous