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CHAPITRE XVIII.
Combien une bonne action rend
heureux, et que je plains ces cœurs
froids qui n’éprouvent aucune jouissance
du bonheur des autres ! Je
partageais celui dont Durand allait
jouir en revoyant son père. Je me
faisais un délicieux plaisir de la réunion
du mien avec madame Daingreville et
Dorimond. Il allait être
chez lui, accueilli et préservé
de tout accident, par notre ami
Durand. Un avenir heureux s’offrait
à mon imagination ; j’étais
d’une si grande joie, que je voulus
la faire partager à tous les soldats
de ma compagnie, en leur donnant
à dîner.
Une compagnie de grenadiers n’est pas toute composée d’hommes