ma résolution ; il mit tout en œuvre pour me rassurer, et partit sur-le-champ se mettre à la recherche de son parent.
Madame Lavalé me plaisanta et de mon inquiétude, et de l’intérêt que j’inspirais à son neveu. Elle prit de là occasion de me faire son éloge, et finit par me dire qu’elle concevait l’espoir de m’appartenir. J’écoutais impatiemment tous ces discours, j’allais même lui en témoigner mon mécontentement, lorsque monsieur de Lavalé rentra avec précipitation, nous annonça l’arrivée de Dorimond et de sa nièce. Je le remerciai affectueusement ; le pauvre jeune homme me baisa la main avec une expression si forte, qu’il me fit apercevoir que madame Lavalé n’avait que trop bien jugé. Dorimond mit fin à notre situation par sa présence ; sa mère lui fit de vifs reproches, et lui rendit