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Page:La Femme grenadier.djvu/63

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Lavalé nous accompagnerait dans la recherche que nous allions faire d’une nouvelle habitation ; nous promîmes à madame Lavalé de venir la prendre pour passer quelques tems avec nous à la campagne que nous allions chercher, et de lui raconter toutes nos aventures. Mon frère avait eu réellement raison de lui dire que son plus grand défaut était la curiosité, car cette promesse acheva de la calmer. Dorothée ne nous quitta pas sans répandre beaucoup de larmes ; mon frère prétendait ; que si on avait laissé Dorothée dans l’erreur, et qu’elle eût été plus longtemps sa cousine, il l’aurait consolée ; Lavalé fut nous chercher un remise, et nous quittâmes la maison de l’honnête Dorimond, avec l’espoir de revoir bientôt cet excellent homme.