Page:La Femme grenadier.djvu/73

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à condition que vous m’apprendrez votre métier. Madame Daingreville, avec plus de gravité que mon frère, les assura que son intention n’était point de rien changer dans la maison, et qu’elle espérait qu’ils auraient pour nous le même attachement que pour leur ancien maître, qui se louait beaucoup de leur zèle. Ensuite elle les pria de nous procurer une cuisinière et une fille de basse-cour, son intention étant d’avoir des bestiaux, chose indispensable quand on habite la campagne. La jardinière, après vingt révérences, offrit ses deux filles, qui étaient très-fortes. On les fit venir ; elles furent acceptées et gagées, et nous, nous trouvâmes une maison montée sur-le-champ.

Mon frère ne voulut pas attendre au lendemain pour visiter la maison, que nous n’avions vue