Page:La Femme grenadier.djvu/96

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confiez-moi tous vos secrets, et je vous promets de les garder aussi fidellement que vous.

J’avais souvent entendu dire qu’il y avait des femmes curieuses ; mais je ne me serais jamais douté qu’elles portassent ce défaut aussi loin. Je lui promis de la satisfaire, si elle voulait se calmer, et sur-tout éviter des scènes semblables à celles qui venaient de se passer. Enfin, je lui fis le conte que vous étiez à une lieue de Pontoise ; que je vous avais promis de la mener avec Dorothée passer quelques jours à votre campagne. Je lui en fis le détail très circonstancié ; elle m’écoutait avec beaucoup d’attention, en me regardant fixement.

Voilà tout ce que je voulais savoir, me dit-elle ; vous me trompez comme les autres : la maison est bien telle que vous me la dépeignez : je la