226 LE SONGS BE VAUX.. ue parce quevous tes en des Iieux Ioignez de votre emeure. 3e ne suis pas venu seule, repartit-elIe ; . ma compagnie do{t tre dans ces iardins, et assez pros du lieu oh nousommes ; ainsi ie me pass ? a{ de vous aisment. N&anmoins, comme e ne sera pas fRche de sav01r i IaquelIe des quatre Fes e prix sera adiug, soyez pr&sent f cette action, et.me la venez ’ tant6t raconter ; je vous attendrfii dans Mainsi. Je trouvai une’bont& si extraordinaire dans le pr ced& d’Amynt que je crfis pouvoir’cette fois l’ehtr tenir s&rieusement de ma passion. Je lui denandai’ donc si elle seroit tofijours insensible. H& quoi ! me r& ondit-elle osez-vous renouveller un provos queje vous al dfendu sur toutes ch0ses de metemr ? Je n avois pas voulu jusques-l vous dire franchement ma yens&e ; mais, puisque vous m’en donnez sujet, sahez que l’Amour est un h6te trop dangereux pour me r&soudre le recevoir. Acante, oulez-ous que je verse des larmes, Etsoufire mort tour, Et lasse ’dYtre belle,. abandonner roes charmes Aux tourmens de l’Amour tl d&ruit l’embonpoit et rend ta couliur II donne du souci. ’ J ame trop roes appas ]e m ame trop moi-mime Pour ous aimer aussi. He[asl repris-je que ne vous tes-vous contente de le penser sans me ’le dire si ouvertement Au tooins me devriez-vous laisser [a libert de me p[aindre car enfin, puisque vous tes tel[ement confirmee dans [a resolution de ne point aimer qu’apprehendez- ? ude tous roes propos ? J’y suis ver[blment.onn[mee rpondit Amynte ; mais je ne Ierai que men ae me der de moi-mme. Je vous ai dit que [’Amo’ur toit un danereux h6te ; mais le ne vous ai pas dit que ce ne f6t un h6te agraable ’ malgre toutes [es peones q
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