Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/31

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LIVRE pR I.I E R. O.ui soit lafd, et qui Ia,rna[-trate, L fosse consumer en regrets superflus, Tant que ny vous ny rnoy nous ne la craignions plus. Ces extremitez ot s’emporta la Ddesse marqnent merveilleusement bien le natnrel et l’esprit des femmes : raremerit se pardonnent-elles l’avantage de labe. au.t.d ; et ’e d ray en passant que l’offense la plus irremss]ble —am" ce sexe c’est quarid l’une d’elle en d{fait une utre : en plein assemblde. ; cela se range ordinairement cornroe les assassinors et les trahisons.. Pour r.eyen r it Venus, son ills lny promit qu’il.la vangeroLt. Sur cette assetranc elle s’en alla’a Cytere,en e.qupage de triomphante. AU lieu de passer par res a]rs et {te se servir d son char et de ses Iigeons elle entra dans une conque de Nacre artdee de deux Dan A phins. La Conr de Neptune l’accompagna. Cecy est. proprement matiere de Poisie : il ne seroit guere bien. . la Prose de ddcrire une cavalcate de Dieux marins : d’ailleurs }e ne pense pus qn’on pust expri ! ner avec le longage ordinaire ce qne la Desse parut alm-s. C’est vourauoy nous dirons en langag.rirn ’ ’One l"Ernire riotant en c ! erneura charmS. , "’nt TritOns, ’In suivant /usqu’ au po.n,de C ? teere, Par leurs divers ernplois seefforcent ae tuy pzatr, L’un nage l’entour d’dle, et l’autre au fond des eaux Luy cherche du corail et des tresors nouveaux., ’un luy tient un rniroir fait de cristd de roche ; Aux rayons du Soleil l’autre en dfend l’approhe, Palernon,. qui la g,uide, vite les rocher ; Glauque de son cornet fait retentir les Mers ; Thetts luy fait oui’r un concert de ienes. Tousles vents attentif. s retiennent leurs halehtes. Le settl Zephyre est hbre et d’un soufie arnoureux II carresse Venus, se joae ases cheveux ; . C,ontre ses vesternens par fqi il se courroficg, L ond pout la toucheG a ongs flOi ! s entrepousse ;