Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/335

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LETTRE.’ 3131 animal assez grand pour te porter, cela n’est gures troyable. II en sera toujours douti,, Q.uand bien ce cerf auroit Plus ancieh qu’ ua Patriar&e. Tel animal, en vlritl, N’et}amais s tenir dans l’Arche. Ceque ]e remarquai encore de singullet, ce furent deux Tours Mties en terre cornroe des puits : on a fait dedans des escaliers en forme de rampes, par o l’on descend iusqu’au pied du Chateau, si ben qu’elles tonebent, ainsi que les chines dont parte Virgile, D’ un bout au cid, d’ autre bout aux enfers le tes trouvai bien Mties, et leur structure me pint autant que le reste du Chateau nous parut indigne de nons y arrter. II a routelois t/ un temps’qu’on le faisoit servir de berceau 3 nos ieunes Rois, et vhritablement c’htcit un berceau d’une matire assez solide, et ui n’toit pas pour se renverser si facilemerit. Ce qu’il y a de beau, cSest la vfi : elle est grande, mai.estueuse, d’une tendu/ immense. L’ceil ne trouve rten qui l’arrte ; point d’obiet clui _n,e._ l’occupe le plus agrablement du monde. On s imagine dcouvrir Tours hien qu’it soit h quinze ou vin lieuas (2) : du . Agsculus in primis, que quantum vertice ad auras Agthefias, tanturn tadice in Tartara tendit. (Gorg. Tout le monde se souvient de ces beaux vers du Chine’ et du Roseau, qui sont une imitation encore bien plus hardie et bien plus henreuse du mme passage : Celuy de qui la teste au Ciel esoit voisine Et dont les pieds touchoient h l’Empire des Nlorts. 2. La distance entre.a. mboise et Tours n’est rtellement : que de six lieues.