Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/354

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0 LETTRES. Je n’ a,y trom, J d’ obj’et qui fast si ’prtcieux. Ce qa on prise aax tapis de Perse et de Turqui Fleatons, compartimens animaux broderie, Tout cela s’y prOserite aux yeux. L 2guille et le pinceau ne rencontrent pus mieux. J’ en admiray chaque fiure ; Et qui n’admirerbit ce qm’nist sous les Cieux ? Le saeoir de Pallas, aydd de la teinture, Cde an caprice heureux de la simple nature ; . Le hazard produit des.morceaux O._ue l’ art n’ a plu qu’a jo indr e, et qui font sans peinture Des modkles parfaits de fieurons et d’ oiseaus. ’ Tout cela pourtaut n’est de rien cont. Ce qui fait la valeur de eette table, c’est une agate qui est au lieu, grande presque cornroe un bassin : taillie en ovale et de couleurs extrmement rives. Ses veines sont delicates et mesles de feuille morte,. isabelle et — cotleur d’aurore : au reste vraye agate d’Orient, laquelle () a toutes les qualitas qu’o n peut souhalter (2) aux pierres de cette espce, Et pour dire en un mot Ia reine des agates. Dans tout l’empire des camayeux (ce sont peuples dont les agates font une branche (5), ie ne crois pas qu’il se trouve encore une merveille aussi grande que celle-cy, ny que rien de plus rare nous soit renu Des bords olt le soleil commence sa carfibre. J’en excepte cette agate qui reprsentoit Apollon et . Premiere rdaction : ’et qui… 2. Premiere r6daction : qu’on souhaRe… . II y a ici cinq lignes raturges, presque ind6chiffrables. On y lit cependant : t dont les agates font partie > ; et au.dessus : t que l’on confond bien souvent avec les agates.