Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/404

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4oo LETTRES. Pluton lur dit : j’ ay vos raisons peses ; Cet hornroe sut en quaire Arts exceller : Amour. et Vets, Sagesse et Beauparler ; Lequel d eux tons l aura dans son Doma,ne. Sir-e Pluton, vous voil, bien en pdne, S’il possedoit ces’quatre Arts en effet, . Celui d’Amour, Fest chose route claire, Doit l’ emporter : car, qnand il est parfait, Cest un rottier q{ti les-auires fait fairq. J’en reviens ce que vous diies de ma morale, et suis fort alse que vous ayez de moi l’opinion que vous en avez. Je ne suis pas moins ennemi que vous du faux air d’esprit’que prend un libertin. O.conque l’ffectera, je lui donnrai la palme du ridicule. Rien ne re’engage fair nn Livre ; Mais la Raison m’obli, ff.e, vivre n sage Citoyen de ce vaste univers ; Citoyen qui, royant un monde si divers, Rend, son Antear les hornrouges O.e meritent de tels Ourrages. Ce devoir acqnitl, les beaux vers-, les donx sons, I1 st vray, sont ? eu necessaires ; Mais qui dira qu’ils soient ontraires Aces tternelles letons ? On pent gotlter la ]oye en diverses faions, Au sein de ses Amis-ripandre mille choses, Et, recherchant de tons les effets et les causes,. A table, au bord d’nn bois, le long d’un’ clair rtssean, Raisonnet avec eux sur le bon, snr le beau, Pouryen que ce dernier se tinire tt la’ leger Et que la Nimphe ou la Berger,c.. N’ occu e nostre es tit et nos enx nen assant P. P.Y. q P Le chemm du cœur est ghssant : Sage Saint-Evremont, le mieux est de m’ en taire, Et sur tout n’ estre pins Crbnqueur de Cythre, Logeant dans roes vets les Cloris,