Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/433

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LETTREo 429 On raisonna sur les nouvelles ; hacun en dit, et des plus belles. Le Grand Pneur eut ? lus d’ esprit Q_u’ aueun de nous sans contredit. J’admirai son sens, il fit rage ; Mais, malgrt tout son beau langage Qu’ on estott ravi d’tcouter, Nt ne s’abst’int de contester. Je dois tout respect aux VANDOSMES ; Mais j’irois en- d’autres Royaumes, S’il leur falloit en ce moment Ceder un ciron seulement. Je finis, et ]e vous souhaite Une Victoire tres-complette, Chance tt tous jeux, de la santl, Non IJas pour une ternit : Je suts en roes vceux plus modeste ; Pourveu que Ia Bont celeste, A Vous, au Grand Prieur, tt moy, Donne cent ans de bon alloy, Je serai content du partage. Vous en meritez davantage ; Mals la raison d’un si beau lot Ne se dit pas tout.en un mot. Ainsi je ferai fort bien de remettre [a chose & une autre lois, et de finir cet crit par une protestat[on solemnelle d’tre, nutant que dureront ces cent ans de vie que la Parque me doit filer, MONSEIGNEUR DE VOSTRE ALTESSE Le tres-humbie tres-obfissant et tres-fidele serviteur.