Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/8

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Voici ]a poncluation du blbliopifile ’ Je suis folle, seigneur, De rn’O venir vous arracher le cœur ; Encore un cou ilne rnest gulre honn&e C’est ainst qu’on tclaircit un texte. QUant gtla distinction du dialogue et flu &cit, La laine, tooins distrait) apr&s tout que ne I’ont &t la plupart de ses diteurs a eu grand soin de I’tablir lorsqu’elle tait n&cessaire, omme par exemple dans La Courtiganne arnoureue et La Set,ante ustifi&, o lea interlocuteurs sOnt ’ disigtis en toutes lertres ; mais dans les auttes ontes il n’est pas besoin ’du secours des tirets, maladroite ressource des tcrivains embirrasss, bonnohs un eXemple des fautes dimprssion cOtrig&es par M. Paul Lacroix. On lit dans La Mandragore : Le grand Mogol Paoit avec succ& . Depuis deu a : s proul sur Et]e bibliophile, qui confond un peu les choses, fait oh~ server que, dans l’dition de : 67i, il y a Mogor, qui n’a jamais &t& qu’une faute d’impression . Cela n’est pas.exact ici l&dition de 67 porte bien.ldgol ; mais, dans le passage suivant : Par otr foy le }logor est-fl hornrn 02’e t’on osast de la sorte affronter ? La 1ntaine, qui avoit deux frmes S, sa disposition, a prff’r& celle qui c ; {nvenoit le mieux dans la phrase : en effet, le Mogol est-l hornrime pr6senteroit une consonnance asez d&sagr&able l’oreil ! e. Ii reste fi prouVer qu’on. disoit Mogor ; mais]l suftk pour c1 du passage suivant de ’lliusion cornique(11, z) de Cornilli :, oh le mot, platt , la time, n’a pu &tie real h prOpos crrig& pat les &ditenrs modernes Il est vray que e re.n,e, et ne sfauroi r&oudre. equel je doy des deux le premier matte ea poure Pu grand Sophy de Perse oubien dugrand lifogot. .

Et de grdce }fonier, lalssez~les ire encor. 

’ Nous aurous plus lard, dans notre lexique, occasion de parlet des &tymol de M. Paul Lacroix ; il a des pro-c&dgs tout partiuliers de d&rivation : il tlre, par exemple, hausser de chr,’et fait venil paitler de poulailler, par contraction ; }elles dfi : ouvertes veulent &re amin&s- en dtail, et n0u ; oe pourrions leur accorder ici l’&endue qu’elIts mritent.