Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 4.djvu/388

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388 LA CouPE ENCHANT[?,E. ]OSSELIN. Ce]a est admirable. ANSELME. ]e commence moi-m?me [a raison, et ie vals changer de maniere. TOBIE. O?'est-ce que tout ceci? . ANSELME. Vous |e s(jaurez; Monsieur. En atten- dant qu'on vous I'apprenne, }e vous d?ra.i se,ule,m. ent ue mon fi s a beaucoup de noblesse et plus ae men, et qu'i| ne uent qu% vous d'umr sa desunee a cello de Mademoiselle votre lille. TOBIE. Volontiers. J'en serai ravi, et cela fera en- rager ma femme. ?[?ELIE. 3e ne comprends rien t tous cos disKours. O.?e youtent-ils dire, Monsieur J osselin ? OSSELIN. Cette belle vous t'apprendra. ANSELMF.. O0J, raon ills, ie vous la donne en ma- rlage. ' ' ' ' ' d LgLIE. En manage? cola s?gmfie?t-d qu e[le meurera touiours avec moi, mort P?re ? ANSgLME. OOi? mort Fils. . LEL1E. Q.uelle loye ! Ah [ mort p?re, que ie vous d'obtigation ! JO$SELIN. Jamils le petit fripon n'a embrass? (,) si fort. THIB?UT. Pargu? !' Perret!e, tout ?a es.t dr6Ie.. PERRETTE O0i, tout cola est bet et bon, ma,x cette chienne ?le Coup% que deviendra-t-elle ? O?'i! n'en soit plus parlb; car? quoyque ie ne craignons rien? ie ne dormlrlons point en repos, vo.yez-vous. ANSELrag. 03'elle ne vou s inqmette point: ]e la briserai en votre presence. JossEs.IN. Oue? qu'un veut-il faire essai de la Couo ?e ? Q?'il se d?&?e; mai% franchement,ie ne con- ?eil'le fi personne d'y boire; et .l'exemple du Paysan est, sur ma foi, le meilleur/t smvre. - 1. Vat.: ne l'a etabra$.t?. FIN.