Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 4.djvu/478

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478 ACHILLE. Hector en a sem? la carriere oh nous sommes. Nous ne les cherchons plus: ils nous viennent trouver. Ilium, qui bornoit ses vceux h se sauver, S'est rendu l'attaquant: cette superbe ville Pr?tend.brusler nos nefs en presence d'Achille. Vous verrez vos amis sur la terre ?tendus, Les Dieux troyens vainqueurs, les Dieux grecs confondus; Cette Troye ?. son tour plaign?nt nostre misere. Voila, voil?, Seigneur, des sujets de cholere. ACHILLE. Vous n'estes pas r?duits encore ? cet ?tat. U,LISSE. Et le faut-il attendre ? Est-il de potentat, De simple Grec qui p,,st se phire en sa patrie, Voyant de nostre nora la gloire alnsi fl?trie ? ACHILLE. Si l'interest des Grecs est d'employer mon bras, Pourquoy d'Agamemnon ne se plaignenl?-ils pas ? O..?and ce chef a pay? de m?pris leurs se?ices, N'ay- e pas condamn6 tout haut ses in ustices ? Princ'es } je ne ssais point trahir roes sentimens: Rappellez dans vos cceurs ses mauvais'traitemens, Vous verrez que chacun a sujet de se plaindre. Endurez, i'Y comens; rien ne doit vous contraindre: Je vous laisse ranger le foible M?n?las. En servant touterors ces deux. freres ingrats, Est-il ? princes, est-il de Grec qui se dust taire ? l?ay fait ?claf pour tous, ie veux encor le hire. � U?.?ssr.. Ah ! ne rappellez point les d?plaisirs passez.. Je veux qu'P?gamemnon nous ayt tous offensez;