Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 4.djvu/484

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Enfant, vous ne tourniez que sur moy seul vos yeux Ceux. qne i'en recevois, lots clue vos. tre ]eunesse, En he-me eachant rien, me comblo,t d'al!egresse Ne me suffisent pus auiourd'huy ClUe ie.voy De ce fatal courroux les Grecs se prendre /t moy. ?, Que ne luy donnoit-il une humeur tooins farouche Vo?a ce que l'on dit d'une commune bouche; Et de tous [es mall?eurs prests ? tomDer sur nous, C'est vostre gouverneur qu'on accuse, et non vous. ACHILLE. .le n'ay point oubli? vos soins ny vostre zele: J'en conserve dans t'ame un souvenir tldele; Mais ne pr?tendez pus que? contre mon honneur, L'amour sue i'ay pour vous me fl?chisse [e c(?ur. Si vous e? atiendiez de pareils t?moignages, Vous deviez m'�nseigner ? soulfir les outrages. L'avez-vous fait ? PH(ENIX. Seigneur, ]ay fret ce que ]ay deu Et vous n'avez que tro?/? m?es ?eu.x .r?pondu. 3'aprouve la fiert?; reals enhn, les injures $e peuvent r?parer: etles ont [eurs mesures. ACHILLE. lJn cc?ur comme Ie mien ne leur en peut donner. PH(ENIX. II le doit: la ?randeur consiste ? pardonner: Jamsis ce sentlment n'a de gloire fl?trie.('). Je ne vous youlois point alleguer la pare.e, Me flatant d'un creak que ie devrois avoir, . Et voulant sur vostre ame essayet mon pouvo?r; 3e d?daignms auss? les adresses d Ulyss , Honteux qu'i[ nous falust employer l'artifice. Sans ce secours les Grecs vous parlent par ma voix i. Premier texte: Jamais ce sentiment n'obscurcit une vie.