Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PO1ES DIVERSES. Le bruit que ces Beautez au Dieu Mars ont fait faire N'est rien pros des combats qu'il entreprend pour vous. Vos explmts ont rempli I'un et I'autre Hmisphere ' D'admirateurs et de aloux. Au milieu des platsirs d'un triomphe si doux PIalgnez le Pahdin que mort Art vous presente; Son malheur fur d'aimer; quelle ame en est exempte? I1 suivit h la fin de plus sages consells; Au lieu de ses amours il servit sa pa. trie; Son Prince dis. posa du reste de sa we; ' Vous savez meu_x qu'aUcun employer ses pareils. Charlemagne vous cede, il vainquit; mats a suite Dtruisit aprks luy ces grands venemens. Maintenant n6tre Empire a par v6tre condulte D'inbranlables fo0demens. Icy les Muses sans alarmes . Se promeinent parmy les bols. [voix. Leurs Chants en sont plus beaux, aussi bien qudleurs Si 'en crois Apollon ]es miens ont quelques charmes; Putssent-ils relgcher tous vos'soins desormais! Vous imvosez silence h la fureur des armes; Goustez 'dans aos Chansoas les douceurs de la Paix. LXXV. AVERTISSEMENT i. n de ces uatre recits ue ]'ay fait aire aux U' q' 'q FtlIes de Mme contrent un irenemerit verttable, . Les traductions que La Yonrathe a faites de Finscription qui suit cet A,ertissement ont paru pour la premiere lois, en 685, dans les Ore,rages de prose et de po?sie des sieurs de Maucroix et de La Fontalne (t. I, p. 25o), la suite des Filles de Minte (roy. t. II t p. 4;5 de notregdition). Voyez