Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/180

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18o POESIES DIVERSES. CoN) ]'avoit, dit-on, en mourant souhaitb. Ce Guerrier qui transmet son Fils en partage Son esprit, son grand coeur, avec un heritage Dont la grandeur non plus n'est pus mbpriser, Contemple avec phisir de la Voute Etherbe Oe ce hceud s'akcomulit, hue le Prince I'a,rbe Oe LOUIS aux Condb neeut rien refuser . ' Hymenbe est vtu de ses plus beaux atours. Tout rit autour de lui, tout bclate de joye. II descend de l'01impe environnb d'Amours, Dont Co?Y doit estre la proye: Venus Bouaor les envoye. Ils avoient Fair moins attrayant Le jour qu'elle sortit de I'onde, Et rendit surpris nostre monde De voir un peuple si brillant. Le Chceur des Muses se prepare: On attend de leurs Nourrissons Ce qu'un talent exquis et rare Fait estimer dans ribs chansons. Apollon y joindra ses sons, Lui-mme d apporte sa Lyre. Dbja l'Amante de Zephire, Et la Dbesse du Matn, Des dons que le Printemps &ale, Commencent purer la Sale Oh se doit faire le Festin. 0 vous ! pour qui les Dieux ont des soins si pressans BouBo aux charmes tout-puissans, Ainsi qu'A l'ame route belle, tumes (p. t1) rut compos pour le marlage de Marie?hrse de B6urbon, fille-alnde Henri Juls, prince de Cond{, et d'Anne de Bariire, ayec Franqois-Louis de Bourbon, prince de Conti. Cette union a eu lieu h Versailles le 29 iuin I688.