POESIES DIVERSES. Craint aft dehors, au dedans chacun ]'aime, Tout se SOUlnet h son ouvoir supra. me. Or i e croyois devoir m fitendre sur ceci, Car vous l'aimez,'comme il vous 'aline aussi. II vous 1 ecrlt; c est beaucoup qued ecnre, Pour un Roi tel qu'est le-Rol notre' Sire, Avec des mots d'estlme et d'amiti, Et ie n'en dis encor que la moiti& Venons au fait. En Pimont notre Armbe, Sous Catinat fi vaincre accoutume, Complettement a battu l'ennemi, Et la Victoire a pris notre patti. . De Carlnat ie dirai quelque chose. Sur lui le Prince h bon droit se repos: Ce General n'a ueres son parell: Bon pour la main, et bon pour le consell. De vous, Seigneur, on'en pent antant dire, Et quelque our e veux encor l'crire; C'est mon dessein. Sur ce i e finir.ai, ' Vous assurant que ie suis et seral De Votre Altesse humble Servant et Poae Ol tons honneurs et tons blens vous souhake. Ce mot de biens, ce n'est pas un trYsot, Car chacun salt que vous mprisez I'or. .l'en hisgrand cas; aussi hit'sire Pierre, Et sire Paul, enfin route la terre: Toute la terre a peut-tre raison. Si ie s(;avois quelque bonne oraison' Pour en avoir, rant que la Paix se fasse, Je la dirois de la mei]leure grace Q. e 1 en dis onc: grande stenht.
.. Walckenar a ainsi modifi ce vets:
De Votre Altesse humble et servant pote, ce qui en fause le sens. II tenair h faire le mot pogte de trois .syllabes, conformSmerit h Pusage actuel. 11 aurait dfi se rappe. er que La Fontaine a dit dans ses Fables (t. 1, p. 8): Mesme precaution nuisit au Poae,,Eschile. La Font. V.
