PO.1ES DIVERSES. 199 Avant le iour du compte efface entier le mien. Lqllustre Pecheresse en presentant le sien Se fit remettre tout par son amour extt'me. Le Larron te priant fut cout de toi: La priere et I'amour ont un charme supreme. Tu m'as fait esperer m6me grace pour moi. Je rougis, il est vrai, de cet espoir flateur: La honte de me voit infidelle et meritcur, Ainsi que mon pech se lit sur mon visage: J'in;iste toutefos, et n'aurai point cess6, qu.e ta bont metrant toute. chose en usage, bl-6clate en ma faveur, et ne m'ait exauc6, Fais qu'on me place b. droit an nombre. des brebis. Separe-moi des boucs reprouvez et maudits. Tu vois mon cceur contrlt, et mon humble priere: Fais moi perseverer dans ce iuste remords: Je te laiss'e le soin de mon henre demiere; He m'abandonne pas quand i'irai chez les Morts. XCVI. SUR LA SOUMISSION O._.ue l'on doit'i Dieu - eureux qul se trouvant trop foible et trop Du monde enfin se d6barasse ! [tent, Heureux qui piein de charitY, Pour servir sonprochainyconservesaplace ! ' Differens dans lent veu, egaux en piet&, L'un espere tout de la Grace, L'autre apprehende tout de sa fragilitY. . cette pi/ce a t publie pour la premi.re lois dans les Zuvres postumes (p. aza). I1 est difficile d'en fixer la place, mais elle se range assez naturellement c6t6 de la prcdente.
