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Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/210

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2 IO POESIES.' DIVER SES. Ou, s'il ne peut vous plaire par des soins, I1 peut mourir vos pieds tout au tooins. Car je crains tout un absent doit tout craindre. Je prens l'alarme aux brtlits que i'entensfeindre. On dit tantost que vostre a'mour languit; Tantost qu'un autre a gagn4 vostre esprit; Tout m'es[ suspect, et ependant vostre ame Ne peut sitost'brfiler d'une autre fl.m, Je la connois, une nouvelle amou G Est chez Iris l'eeuvre de plus d'un iour. Si l'on m'aimoit,' ie suis stir que l'on in'aline Mais m'aimoit-on? Voil& ma pdine extreme; Dites-le moy, puis le recommencez; Comben. cent fins. Non, cen est pas assez. Cent mille lois ? helas! c'est peu de chose. Je vous dirai, chere Iris si je l'ose, O.'on ne le croit qu'au miheu des plaisirs O.e l'Himen6e accotale h nos desks. Mme un tel soin I-dessus nous devote, it'eu le croia/t on le demande encore. is c'est assez douter de vostre amour. Doutez-vous point du mien h vostre tour ? Je vous dirai que toillouts mme zele, ToOiours ardent, tofiiours put et fiddle, Regne pour vous dans le fond de mort Je ne crains point la cruelle Iongueur ' ' D'une prison ot le sort vous oublie,Ni [es vautours de la mela,ncolie; Je ne crains point les languissans ennuis. Le sombres jours, les inquietes tmlt, Les nmrs toomens, I msvete forcee, Ni tout le mal qul s'offre la penske O.and on est seul, et qu'on ferme sur vous Porte sur porte, et verroux sur verroux. Tout est leger: mais i e crains que vostre ame Ne s'atiedisse et s'endorme en sa fllme; Ou ne prefere, aprks m'avoir aim&, Q. uelque Areant libre l'Amant enfermk.