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Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/370

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L’Épître à M. de Niert, qui demeure à sa place en 1677, constate que le ressentiment de La Fontaine était loin d’être tout-à-fait éteint à cette date, et ce sont seulement les dédicaces d’Amadis et de Rolland qui témoignent de la réconciliation définitive du poëte et du musicien.

On trouvera, à leur date, dans ce volume, plusieurs pièces qui ne sont point contenues dans les éditions précédentes ; les raisons qui nous les ont fait admettre sont indiquées en note, nous n’avons donc pas à en parler ici.

Nous n’avons pas hésité à faire figurer dans les œuvres du poëte la traduction en vers français, qu’il fit dans les derniers temps de sa vie, des vers latins à la gloire du roi, que le baron de Worden avait composés pour une salle du château de Glatigny. Par malheur, nous n’avons pas les inscriptions du même genre, mais probablement meilleures, qu’il avait écrites, dans toute la force de l’âge, pour la galerie de Fouquet à Saint-Mandé. L’abbé de Marolles, qui nous en a conservé le souvenir[1], ne nous en a, par malheur, laissé aucun extrait, mais il n’est pas impossible qu’on en découvre quelque jour une copie.

Nous avons cru intéressant de faire, en dehors des œuvres, dans un appendice qui renferme, assurément, nous sommes les premiers à le déclarer, bien peu de vers de La Fontaine, une place étendue à beaucoup de pièces qui lui ont été trop légèrement attribuées, mais que le lecteur ne sera peut-être pas fâché de trouver réu-

  1. Mémoires, t. 1, p. 278, 285.