Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/53

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

POESIES DIVERSES. L'exees du real rn'oste tout iugement. De me sert i[ de vivre innocemment? 'estre sans faste et eultiver [es Muses? Helas qu'uu iour elles seront confuses Quand-on viendra [eur dire en soupirant, Ce nourriton que vous cherissiez rant, Moins pour ses vets que pour ses mceurs faciles Oi preferoit la pompe des rilles Vos antres cois, vos chants sim. ples et doux Ut i des l'enfance a vescu parm vous, ' succomb sous une iniuste peirie! Et d'affecter une qualit vaine Repris faux, condamn sans raison, Couvert de honte est mort dans la prisons! Voyla le sort que les Dieux me promettent: Et sous Lou/s ces choses se permettent! Louts, ce sage et iuste Souverain, Q_ue ne s;ait il qu un arrest inhumain M'a condamn mo qui n'a oint fait fautel ?Y YP. . A quelle arearide. Elle est, seigneur, s haute Qu'en la payant je ne feray point real De sti_p, uler qu'au tooins dans l'hospita[ Puisqu il ne faut e.?,perer nulles graces Pour mort argent j obtiendray quatre places: Une pour moy, pour ma femme une aussi, Pour mon frere une, encor lue de cecy II soit injuste apres tout qu'il pfitisse, Bref pour mort ills y compris sa hourrice; Sans point d'abus les voila justement, Conrant pour un la hourrice et l'enfant; I[ est petit, et la chose est bien juste; Si toutefois nostre monar.que a. uguste -Cassoit l'arrest, cela serot, seigneur, Selon mon sens, bien plus g son honneur. De luy parler, e n'en vaux pas la peine. S'il s'agissoit de quelque grand domaine, De quelque chose importante i l'estat, Si c'toit, dis-je, une affaire d'&lat,