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Il pria le cheval de l’aider quelque peu ;
Autrement il mourrait devant qu’être[1] à la ville.
La prière, dit-il, n’en est pas incivile :
Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu.
Le cheval refusa, fit une pétarade[2] ;
Tant qu’il vit sous le faix mourir son camarade,
Et reconnut qu’il avait tort.
Du baudet en cette aventure
On lui fit porter la voiture,
Et la peau par-dessus encor.
XVII
LE CHIEN QUI LÂCHE SA PROIE POUR L’OMBRE
Chacun se trompe ici-bas :
On voit courir après l’ombre