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LIVRE III.
Le Cheval s’approchant luy donne un coup de pied,
Le Loup un coup de dent, le Bœuf un coup de corne.
Le malheureux Lion languiſſant, triſte & morne ;
Peut à peine rugir, par l’âge eſtropié.
Il attend ſon deſtin ſans faire aucunes plaintes ;
Quand voyant l’Aſne meſme à ſon antre accourir,
Ah c’eſt trop, luy dit-il, je voulois bien mourir ;
Mais c’eſt mourir deux fois que ſouffrir tes atteintes.