Page:La Fontaine - Fables choisies, Barbin 1692, tome 4.djvu/163

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Vous qui m’avez donné ce qu’il a de ſolide,
Et dont la modeſtie égale la grandeur,
Qui ne puſtes jamais écouter ſans pudeur
La loüange la plus permiſe,
La plus juſte & la mieux acquiſe,
Vous enfin dont à peine ay-je encore obtenu
Que voſtre nom receuſt icy quelques hommages,
Du temps & des cenſeurs défendant mes ouvrages,
Comme un nom qui des ans & des peuples connu,
Fait honneur à la France en grands noms plus feconde
Qu’aucun climat de l’Univers,
Permettez-moy du moins d’apprendre à tout le monde