Page:La Fontaine - Théâtre, Herhan, 1804.djvu/399

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Je te laisse à l’honneur sacrifier ce jour :
Mais tu me dois aussi quelques moments d’amour.

Voyant entrer.

Le Ciel nous les envie ; Arbate te vient dire
Que tout est prêt, que tout à ta gloire conspire ;
Peut-être à mon malheur.

PATROCLE.

Madame, espérons mieux.

LYDIE.

Avant que de courir à ces funestes lieux,
Approche, et tends la main ; celle-ci t’est donnée
Pour gage des douceurs d’un fidèle hyménée.
Te voici mien, Patrocle, et tu n’es plus à toi
Sois avare d’un sang que je prétends à moi.
J’entends déjà le bruit des premières alarmes
Allons, mes propres mains te vêtiront tes armes.
Promets-moi, tout au moins, de modérer ton cœur.

PATROCLE.

Je vous promets de vaincre, après cette faveur.