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NOTES.


l’adoption du nouveau culte, la mort d’Anne de Boulen, celle de Marie Stuart, les événemens qui conduisirent Charles premier à l’échafaud, et donnèrent à Cromwel l’autorité suprême : enfin, l’usurpation de Guillaume III ?

Les Anglais, tantôt fougueux, tantôt stupides, sous le malheureux Stuart, furent meurtriers du roi et les esclaves du tyran en criant liberté ! La liberté française ressemble, en tout, à la liberté anglaise.

D’ORLÉANS.

(30) Le prudent anglais pense, et de tout sait jouir… Le duc d’Orléans arrivant d’Angleterre, le roi lui demanda ce qu’il y avait appris ? — À penser, dit le duc. — Les chevaux, répartit le roi.

Les Anglais, après avoir été catholiques et schismatiques tout ensemble sous Henri VIII, luthériens sous Edouard VI, catholiques encore sous la reine Marie, parvinrent à faire, sous Elisabeth, une religion nationale. Les choses en sont venues à un point, que l’Angleterre est l’asyle de toutes les sectes : et voici la nation pensante, qui accuse le français d’inconstance et de légéreté.


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