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LA FRANCE FOUTUE,


D’Orléans, je vous crois plus bougre que fouteur ;
Vous devez être même un mauvais enculeur :
Pour avoir trop foutu, vous ne pouvez plus foutre,
Et votre vit n’est plus que le vit d’un jean-foutre.

D’ORLÉANS.

Voilà donc mon destin ! par vous seul abusé,
De tous mes partisans lâchement délaissé,
Ayant prodigué l’or, et bandant pour la France…
De la foutre à mon tour j’ai toujours l’espérance :
Et d’autres après moi ne pourront désormais,
Malgré tous leurs efforts, prétendre à ses attraits.

L’ANGLETERRE.

Soyez moins bande-à-l’aise, ayez plus de courage :
Qui de vous ou de moi doit achever l’ouvrage ?
Foutez-là, croyez m’en, ou vous serez foutu.

D’ORLÉANS.

Je crois que pour la foutre il n’est rien de perdu :
Car si je ne puis pas vaincre sa résistance,
J’ai la force pour moi, pour dernière espérance.

L’ANGLETERRE.

Souvent elle abandonne (39)

D’ORLÉANS.

Souvent elle abandonneIl faut la mettre à bout.