Page:La Gaudriole de 1860, 1861.djvu/314

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Pomaré, Maria,
Mogador et Clara,
Quel superbe festin
Je paierai quand… il n’en coûtera rien.
Pardon, pardon, Louise, ô Balocheuse,
Je t’oubliais, toi, tes trente printemps,
Ton nez hardi, ta bouche aventureuse,
Et tes amis plus nombreux que tes dents.

Pince avec agrément
Ce sublime cancan,
Dont l’élan infernal
Fait frissonner jusqu’au municipal !
Va, ne crains rien de l’austère police,
Sache braver la morale en pompon ;
L’étudiant est là, jeune milice,
Qui craint Clichy plus que le violon.

Sans reproche et sans peur,
Viens embrasser l’auteur,
Et puissent mes couplets
Longtemps survivre à tes défunts attraits.