Page:La Gerbe, nouvelles et poésies, tome 2, série 1, 1859.djvu/103

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celles que je t’ai données. Entourée d’affections, tu choisiras parmi elles la plus digne de ton cœur. Et moi… moi, dis-tu ? Moi, j’aurai fait mon devoir, et ton souvenir chéri m’aidera à vivre.

» Adieu, petite sœur ; parle de moi avec Betty qui t’aime bien. Je pars ce soir ; demain, je reverrai la France… Oh ! qu’elle sera laide et triste sans toi !… »



CHAPITRE XI.

Le Jour de la noce.


Fontenay-aux-Roses est en fête ; ceux qu’on ne trouve pas dans les rues regardent par les fenêtres et attendent le nombreux cortège entré à l’église il y a une heure, si joyeux, si bruyant, qu’il était facile de deviner là une noce de gens heureux.

C’est que tout le monde à Fontenay connaît Belle et Bonne, ainsi que tout le monde la connaissait dans le quartier Clignancourt autrefois, et chacun s’intéresse au bonheur de sa gentille Clara qu’elle marie.

Parmi les garçons d’honneur, on