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gnies ne furent pas remplacés par des skaileurs ou colleurs branchés[1].
Au printemps, écorçage de la pruche et vente du produit jusqu’à trente chelins la corde. Mais que de moustiques et de brûlots il fallait endurer pour cinq ou six piastres !
Tout l’été, fabrication du sâle (sel de potasse) tiré par l’évaporation des cendres lessivées, que l’on échangeait pour de la fleur[2] ou de la farine[3], et généralement livre pour livre.
Somme toute, peu de réel travail agricole mais en revanche beaucoup de labeur forestier, beaucoup de « comptes à crédit » chez les marchands, et en plus, trop souvent hélas ! des billets promissoires chez les usuriers de l’époque, et quelquefois des jugements au greffe de la petite ou de la grand’cour.