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Page:La Guette - Mémoires, 1856.djvu/9

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PRÉFACE

NOTICE SUR M. ET MME

DE LA GUETTE.


ucun siècle ne nous a laissé autant de mémoires que le siècle dix-septième ; aucun ne nous en a laissé autant d’importants par le caractère de ceux qui les ont écrits, et par l’étendue des temps qu’ils embrassent ; de dignes d’attention par la grandeur des événements qu’ils racontent, par l’utilité et la variété des enseignements qu’ils contiennent ; de remarquables par l’habileté de la composition, par l’agrément des récits, par la solidité des réflexions, par l’élévation ou l’éclat de la pensée, par la grâce, par l’élégance, par l’éloquence du style. La supériorité de ce siècle n’est peut-être nulle part mieux marquée que dans cette branche abondante et vigoureuse de notre littérature. On ne compte pas moins de soixante personnages de tous les rangs, de toutes les classes, de toutes les conditions, depuis Louis XIV, le Roi, jusqu’à l’inten-