Page:La Guirlande de Julie, éd. Uzanne, 1875.djvu/133

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Et vous laissant toucher à leurs foibles soupirs,
Ployez sous leurs molles caresses;
Osez-vous, peu modestes Fleurs,
Prétendre Couronner cette beauté séuère?
Et ne craignez-vous point les cruelles froideurs
Dont elle sait punir vne ame téméraire ?
N'ayez plus cette vanité,
Puis que seule ie dois obtenir l'auantage
D'orner de son beau chef l'auguste maiesté.
Lors que de tous les cœurs elle reçoit l'hommage,
Au Throsne de la pureté.
De M. DE Montmor-Habert.