Page:La Guirlande de Julie, éd. Uzanne, 1875.djvu/72

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LA COVRONNE IMPERIALE 2.


Madrigal.




Ie suis ce Prince glorieux
De qui le bras victorieux
A terracé l'orgueil d'vn redoutable Empire.
Au plus froid des climats je me sentis brusler
Par vn nouueau Soleil que l'vniuers admire,
Et que celuy des Cieux ne sçauroit égaler.
Du riuage inconnu de l'aspre Corélie,
Où la mer sous la glace est toute enseuelie,
Le flambeau de l'Amour mes voiles conduisant,
le vins pour rendre hommage à l'auguste ivlie;
Mais, iugeant ma Couronne vn indigne présent,
le voulus conquérir le riche Diadème