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N'en croyez pas, monsieur, l'apparence infidèle.
La retraite, il est vrai, peut nous paraître belle ;
Mais c'est pour un moment, c'est lorsqu'on n'y vit pas.
Sous ces lambris sacrés quand nous portons nos pas,
Tout semble calme et doux, jusqu'à l'air qu'on respire ; [135]
Des paisibles vertus nous ressentons l'empire,
L'oubli des passions, des maux et des erreurs,
Et l'attendrissement passe au fond de nos coeurs.
Mais percez plus avant, pénétrez ces cellules
Ces réduits ignorés où des esprits crédules, [140]
Désabusés trop tard et voués au malheur
Maudissent de leurs jours la pénible lenteur.
C'est là que l'on gémit, que des larmes amères