Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 1.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

férence du monde, dont les anciens ne pouvaient pas même avoir une idée, puisqu’ils n’en connaissaient que la moindre partie, et que les routes de l’Océan qui baignent les deux hémisphères leur étaient inconnues. Ces relations ne sont pas seulement des monumens très-curieux des connaissances et des efforts de l’homme, mais en même temps des modèles de ce respect pour l’humanité, la source de toutes les vertus sociales, et qui malheureusement a été trop ignoré des conquérans de l’ancien et du Nouveau-Monde. On s’est proposé, dans l’extrait de ces excellens ouvrages, de ne conserver que les faits les plus importans, puisque enfin c’est un Abrégé que l’on voulait faire ; mais sans prétendre qu’il y eût d’ailleurs rien d’inutile ou de frivole dans les relations originales, qui seront toujours infiniment précieuses pour les lecteurs avides d’instruction.

fin de la préface.