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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 15.djvu/147

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blissemens publics qui étaient auparavant à Arica. Ses habitans sont très-laborieux et très-actifs. Le pays d’alentour est aride ; le manque d’eau nuit à la fécondité des terres.

La vallée d’Ylo, qui aboutit à un petit port de ce nom, situé plus près d’Arequipa que le précédent, est aussi plantée, en plusieurs endroits, de belles allées d’oliviers dont on tire la meilleure huile du Pérou, et de quantité d’arbres fruitiers, tels qu’orangers, citronniers, figuiers, gouyaviers, bananiers, agouacats.

La province d’Arica est remplie de déserts sablonneux entremêlés de lisières extrêmement fertiles. Elle renferme un volcan qui lance des jets d’une eau chaude et infecte. On y cultive la vigne avec beaucoup de soin et d’intelligence. Elle a des mines d’or, de cuivre et d’argent ; celles-ci sont très-riches. Celle d’Huatatanjaya, près du petit port d’Iquique, sur les confins du désert d’Atacama, est dans une contrée entièrement dépourvue d’eau.

Le désert d’Atacama sépare le Pérou du Chili, et faisait autrefois partie de ce dernier pays.