par un récif de rochers de corail ; de sorte qu’il n’est pas possible à un vaisseau de passer entre elles. Ce récif offre dans son intérieur plusieurs havres très-sûrs, dont les entrées sont un peu étroites ; c’est leur seul inconvénient. Si l’on en excepte les côtes de la mer, Oulietea et O-Taha sont montagneuses ; leur surface est entrecoupée et irrégulière. Cependant les hauteurs parurent tapissées d’une verdure agréable, et en quelques endroits couvertes de bois.
Bolabola, située à quatre lieues au nord-ouest d’Oulietea, est environnée d’un récif de rochers et de plusieurs îlots. La haute montagne escarpée que l’on y aperçoit se termine au sommet en deux pics, dont l’un est plus élevé que l’autre.
Cook partit le 9 août d’Oulietea, et fit route au sud. Le 13, il eut connaissance d’une île que Topia nomma O-Hétéroa. Lorsque la chaloupe envoyée pour essayer d’y débarquer s’approcha àe la côte, les insulaires, rassemblés au nombre d’une soixantaine, s’assirent sur le rivage, excepté deux qui furent chargés d’aller en avant pour observer les mouvemens du bateau étranger. Ceux-ci marchèrent quelque temps vis-à-vis de la chaloupe, puis sautèrent dans l’eau pour la joindre à la nage ; elle les eut bientôt laissés en arrière. Deux autres insulaires se mirent à la nage dans le même dessein, sans pouvoir en venir à bout, non plus qu’un cinquième et un sixième qui s’étaient