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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 28.djvu/46

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qui n’est pas commune, et qui a plus d’un pied de longueur ; il y a aussi des pétoncles enterrées dans le sable des petites grèves, et en quelques endroits, des huîtres très-petites et d’un goût parfait. J’ai remarqué dix ou douze espèces de coquillages, des limaces de mer, des lépas et de très-belles oreilles de mer. J’ai vu aussi un coquillage qui s’attache aux plantes ; enfin d’autres productions marines, telles que les étoiles de mer, etc., dont plusieurs sont particulières à la Nouvelle-Zélande. Les naturels nous vendirent des homars dont la grandeur égalait celle des nôtres les plus gros, et des sèches.

» Les insectes sont très-rares : nous ne vîmes que deux espèces de mouches, quelques papillons, de petites sauterelles, diverses araignées, de petites fourmis noires, et une multitude de mouches-scorpions, dont le bourdonnement se faisait entendre partout au milieu des bois ; les moucherons, très-nombreux, et presque aussi incommodes que les mousquites, sont les seuls insectes malfaisans.

» Nous n’avons point aperçu de reptiles, si ce n’est deux ou trois espèces de petits lézards qui ne font point de mal.

» Il est singulier que sur une île aussi étendue, on ne rencontre d’autres quadrupèdes qu’un petit nombre de rats, et des chiens qui vivent dans l’état de domesticité.

» Le règne minéral n’offre rien qui soit digne d’être cité, si on excepte un jaspe vert ou une