coupable à la mort par le tribunal criminel paraissent incertaines à l’empereur, il renvoie la cause au tribunal San-fa-tsé, qui est comme son conseil de conscience. Là-dessus le Tay-li-tsé, le Tou-cha-yuen, ou la cour supérieure des visiteurs, et le tribunal criminel s’assemblent, recommencent la discussion du procès en présence des parties intéressées, et révoquent souvent la sentence. Ordinairement l’empereur confirme la décision de ces trois tribunaux, parce qu’il est, dit-on, impossible aux parties d’y rien obtenir par la corruption ou l’artifice.
Le tribunal Tong-tching-tsé est chargé de la publication des ordres de l’empereur et des informations qui regardent les calamités, les oppressions et les nécessités publiques dont il doit avertir l’empereur. Son office est aussi de communiquer à ce prince, ou de supprimer, s’il le juge à propos, les mémoires des mandarins militaires et des lettrés qui viennent des quatorze provinces de l’empire, et des mandarins vétérans qui sont dispensés du service ; du peuple, des soldats et des étrangers. Il n’y a que les mandarins militaires de la province de Pékin qui aient droit de présenter leurs mémoires à l’empereur même.
Le tribunal Tay-tchang-fou est comme une cour succursale du Lipou, ou du suprême tribunal des rites. Ses présidens sont du troisième ordre, ses assesseurs du quatrième, et les autres officiers du cinquième et du sixième. Ils