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Page:La Journée amoureuse.djvu/33

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La Dlle. Dumont.

Elles sont consolantes.

Antoinette.

Que dites-vous ? elles annoncent toutes les plus heureuses nouvelles. Si j’en crois la gazette de Cologne, les armées monarchiennes gagnent du terrein, et s’avancent avec neuf cent pièces de canon sur le territoire français.

La Dlle. Dumont.

Tant mieux. Je voudrois apprendre qu’elles sont aux portes de Paris, et que le sang des rebelles ruisselle dans les rues.

Antoinette.

Tu n’attendras pas long-tems, sans qu’il arrive quelques bons coups.

La Dlle. Dumont.

J’accepte cet heureux présage.

Antoinette.

Le tems presse ; passons dans mon cabinet de toilette. Tu relèveras mes cheveux simplement : le roi aime à me voir en négligé.