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Page:La Journée amoureuse.djvu/63

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Antoinette.

Ah bougresse que tu es libertine et aimable ! je sens dans tout mon corps un feu… Ah ! ah ! ne l’enfonce pas tant, ma belle ; tu pourras me blesser.

La Pe. de Lamballe.

Ne crains rien, remue doucement les fesses, afin qu’il entre plus avant.

Antoinette.

Ah ! ma bonne amie, ah ! ah je n’en puis plus ; je me pa..a..a..me.

La Pe. de Lamballe.

Dis donc à présent, que c’est une horreur que de se laisser enculer.

Antoinette.

Tu es bien la femme la plus experte du royaume : je ne me sens point d’aise de t’avoir attachée à mon char ; j’en suis vraiment glorieuse. Je savois parfaitement que tu étois une excellente monture d’hommes, une garçonnière avérée, une pineuse infatigable. Mais aujourd’hui je te reconnois pour la meil-