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Page:La Justice du Var, année 6, n° 452 (extrait), 10 août 1890.djvu/25

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der. C’est une irrésistible poussée qui nous entrechoque sans merci.

Luttons donc puisque la lutte est fatale. Mais ne nous rapetissons pas aux incidents de la bataille. Défenseurs de l’idée, ses victimes, élevons-nous jusqu’à elle. Et s’il nous est donné de réunir pendant une heure nos bras ennemis dans un effort victorieux pour la Patrie, c’est que nous aurons été les favoris de la destinée.

Que cette fortune nous soit ou non donnée, appliquons-nous à la mériter, en mettant au-dessus de tout la sauvegarde du sol de la Patrie ; en développant, en accroissant sans cesse, dans le cœur de nos concitoyens, ce qui fait le fonds commun de la Patrie morale : l’esprit inquiet et rayonnant de la France, en quête d’un idéal toujours plus haut. (Triple salve d’applaudissements.)