Page:La Loi de Hammourabi.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ils garderont la maison et élèveront les petits et ne vendront aucun ustensile. L’acheteur qui acquerrait un ustensile d’enfants de veuve sera frustré de son argent. L’objet retourne à son maître.

§ 178.

Si son père a donné à une prêtresse ou à une femme publique une cheriqtou, et gravé une tablette, si sur la tablette qu’il lui a gravée, il n’y a pas gravé qu’elle pourrait donner à qui bon lui semble ce qu’elle laisserait après elle, ni ne l’a laissée suivre le vœu de son cœur, quand ensuite le père mourra, les frères (de la femme) prendront les champ et verger, et selon la valeur de sa portion, lui donneront blé, huile, laine, et contenteront son cœur ; si ses frères ne lui donnent pas blé, huile, laine selon la valeur de sa portion, et ne contentent pas son cœur, elle donnera ses champ et jardin à un fermier qui lui plaira, et son fermier la sustentera : elle jouira de tout ce que son père lui avait donné, tant qu’elle vivra ; mais ne peut le vendre ni payer un autre par ce moyen ; sa part d’enfant appartient à ses frères.

§ 179.

Si son père a donné à une prêtresse ou une femme publique une cheriqtou, et gravé une tablette et si sur cette tablette qu’il lui a gravée, il a gravé, qu’elle donnerait à qui elle voudrait, ce qu’elle lais-