Page:La Loi de Hammourabi.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

§ 221.

Si un médecin a guéri un membre brisé d’un homme libre, et a fait revivre un viscère malade, le patient donnera au médecin cinq sicles d’argent.

§ 222.

Si c’est un fils de mouchkînou, il donnera trois sicles d’argent.

§ 223.

S’il s’agit d’un esclave d’homme libre, le maître de l’esclave donnera au médecin deux sicles d’argent.

§ 224.

Si le médecin des bœufs ou des ânes a traité d’une plaie grave un bœuf ou un âne, et l’a guéri, le maître du bœuf ou de l’âne donnera au médecin, pour son salaire, un sixième (de sicle ?) d’argent.

§ 225.

S’il a traité un bœuf ou un âne d’une plaie grave et causé sa mort, il donnera le quart de son prix au maître du bœuf ou de l’âne.

§ 226.

Si un chirurgien, à l’insu du maître de l’esclave, a imprimé une marque d’esclave inaliénable, on coupera les mains à ce chirurgien.