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CONTES DROLATIQUES

d’amoureux sans merci. Certes, il trouvait Izoline merveilleusement belle et aurait peut-être, au besoin, donné sa vie pour elle (le beau mérite quand on aime !), mais il aurait voulu, en même temps qu’être son époux, jouir dans le monde de quelque renommée et occuper quelque belle place. Sa mère, dame Bertrande, l’avait élevé dans ces idées et l’y entretenait encore. Il fallait donc
Adalbert dépérissant.
que le mariage fût, pour lui qui n’avait qu’une aisance modeste de gentilhomme, une source d’influence et de richesse ; et voilà comment, tout en aimant de son mieux la damoiselle de Cantezac, il s’abstenait soigneusement de demander sa main.


Les voilà bien, les emportements de la jeunesse.

Et Izoline ? Mon Dieu, je dois convenir qu’elle trouvait absolument à son goût le comte Adalbert ; mais, en fait de maris, on