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Page:La Maquerelle de Londres, 1750.djvu/52

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lui-ci lui dit, qu’il étoit charmé de la revoir ; il n’y a pas une heure, que j’ai bû à votre ſanté : J’eſpére, que Mademoiſelle votre fille ſe porte bien. Parfaitement bien, repondit la vieille ; & je crois, que vous me ferés le plaiſir de la venir voir. J’aurai une autre fois cet honneur, Madame, n’étant habillé pour paroître à préſent devant une jeune Demoiſelle. Vous étes parfaitement bien, repliqua-t-elle ; allons, venés avec moi : & en le prenant par la main, elle le conduiſit chés elle, où il alloit d’autant plus volontiers qu’il venoit d’entendre parler de la beauté de le prétenduë jeune Demoiſelle Pierpoint. Comme ils marchoient enſemble, elle lui fit pluſieurs queſtions touchant les perſonnes de la campagne, qu’elle avoit entendu nommer dans la Taverne, lorsque le Maître d’Hôtel y étoit avec ſon ami ; de ſorte qu’il ne douta en aucune maniére, qu’elle ne ſût celle dont elle empruntoit le nom. Entre autres choſes elle lui demanda, quel étoit celui avec lequel il venoit de boire à ſa ſanté, & lui ayant dit, que c’étoit un nommé Mr. Hanwell, immediatement elle