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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/106

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L’Abbé.

Je jure avec délices.

La Comtesse.

Bien entendu que vous n’aurez jamais l’arrogance de me citer comme aïant fait quelque choſe pour vous ? Jurez.

L’Abbé.

Je le jure. Faites-moi mourir ſous le bâton, ſi jamais je me vante de la moindre faveur.

La Comtesse faiſant face.

Pour le coup vous vous rendez ſi accommodant… Il ne s’agit plus que de ſçavoir ſi vous êtes propre à remplir vos engagemens, et ſi l’on peut s’expoſer ſans danger…

L’Abbé produiſant aux yeux de la Comteſſe l’inſtrument futur de leur fantaiſie.

Voyez ; ange de bonheur ! ne ſem-